Texte (lol)

[HaNsEl]

Quelques fois il m'arrive d'écrire des ptits trucs, sans intêret. Alors je viens ennuyer le monde ici avec ça, ptdr. C'est naze, mais ça fait passer le temps, mdr.

Une courte, même trés trés courte nouvelle, que j'ai écrit vite fait, ya quelques années :

L'enfant Mystère

Ce soir là, je me promenais dans la ville. Le vent caressait ma peau et soulevait mes cheveux. Je me laissais pénétrer de la lumière argentée de la Lune, qui pour moi était ma plus grande inspiration. Mes pensées vagabondaient, à l'image d'un torrent déchainé. Quand soudain je t'es entendu, tu gémissais comme un bébé. Je mis au moins cinq minutes, pour arriver à distinguer, la provenance de tes pleurs plaintifs.
Sous le pont, au bord de l'eau. Je descendis les escaliers quatre à quatre, puis commença à te chercher. C'est en arrivant sous le petit tunnel, que je te découvris. Un petit garçon, 8 ans au plus, tout tremblant. En m'avançant lentement, je te tendis une main pour éssayer d'entrer en contact avec toi. Malgré ta méfiance apparente, tu me dévisageas, puis me donna ta petite main toute glacée par le froid. Je ne savais quoi dire, j'étais sans voix. Cet instant me semblait magique, il est d'ailleurs gravé en moi comme le moment le plus émouevent de ma vie. Quand j'eus réussi à parler de nouveau, je pu enfin te poser quelques questions. Mais elles restèrent sans réponses. Tu étais tout silencieux, tu me regardais comme un dieu. J'insistais à tenter de te faire parler, mais seul ton silence me répondait. Un sourire se déssinat sur ton visage triste. Puis dans un élan, tu te jettas dans mes bras. Te sérrer contre mon coeur, fut pour moi un véritable réflexe. Mais de toi je ne connaissais toujours rien. Pourquoi ce chagrin? Pourquoi étais tu seul à une heure aussi tardive, dans cet endroit si désert. Qui étais tu? Rien, je ne savais rien. Peut être étais tu muet, ou un traumatisme t'avais fait perdre la parole. J'imaginais toutes sortes de scénarios, mais en même temps j'étais heureux de t'avoir là contre moi. Soudain, tu te détachas de mes bras, sortis un petit carnet de ta poche de manteau, puis me le tendit. Je pris cet objet, que visiblement tu tenais à m'offrir. Ton sourire s'agrandit, puis d'un geste de la main, tu me fis tes adieux. Quelques larmes coulèrent sur mon visage, en te ragardant t'enfoncer dans le brouillard. J'aurais pu prévenir la police, qu'un enfant déambullait seul dans les rues, mais mon coeur me dictait une toute autre conduite.
De retour chez moi, installé dans mon fauteuil, j'ouvris le petit carnet. Il n'y avait rien à l'interieur, juste des pages blanches.
L'enfant mystère, c'est ainsi que je t'es baptisé dans mon esprit, car je ne sais rien du tout de toi.
Parfois le soir quand je me promène sur le pont, j'ai l'impression de t'entendres à nouveau pleurer. Le coeur battant je descends les marches, mais c'est le vide que je découvre sous le petit tunnel. Tu n'es plus là. Tu es parti, mais tu resteras gravé dans mon coeur, pour l'éternité.

[Beautiful Disgrace]

Que dire? joli texte à ton image..... du mystère, de la sensibilité, de l'emotion,de la tendresse, de la fragilité , de l'evanescence .... ce texte est un souffle , une respiration, un battement de coeur .... bravo :wink:

Allez à mon tour... un texte d'ailleurs qui pourrait t'être destiné...

Desir d'elan vers autrui
Desir d'un pont irrealisable
Tu es d'un autre temps
d'un autre monde: chevaleresque, enfantin, fou...
Nietsche embrassant un cheval sur le muffle ou Baudelaire superieurement bon !
Très doux ou très dur
Tu ignores le milieu et la ponderation
Ta sensualité est instantanée en certains sujets
Conquerante après avoir été seductrice et compliquée
Tu y recherches un elan elevé
Mais tu l'abandonnes au moment où tu pourrai en profiter...
Tu es triste... Tu cherches une issue et sors de cette tristesse par une creation pure
La joie, le bonheur te nuisent.
La mélancolie te sert.
Créateur.... créateur fou pour les uns , sublime pour les autres.
Tu aimes intensement et tues ce que tu aimes...
_________________
Meurtres-moi, je n'aime plus personne car ne connais que toi...

[HaNsEl]

Merci, c'est gentil :)

[HaNsEl]

Ba allé je continue avec un autre texte que j'avais écrit. Ca pourraît être un post ou on met nos textes, lol.


Absence :

J'attendais ton message avec impatience, mais mon espérance n'étais plus que souffrance. 30 jours déjà que je n'avais plus de nouvelles. Je passais désormais tout mon temps libre dans mon bureau. Tous les soirs aprés mes cours l'estomac et le coeur sérré, je me précipitais sur mon ordinateur et là chaque fois, l'attente était si longue. En effet, ce maudit ordinateur n'arrêtais pas de se bloquer sans cesse. Ceci ne faisais qu'augmenter mon angoisse et ma peur de t'avoir perdu pour toujours. Et quand enfin je parvenais à me connecter à internet, c'est le vide que je trouvais sur ma boîte e-mail.
Aucun message de toi, rien! Les larmes coulaient sur mon visage. Tout sanglotant je cliquais sur "écrire un message", tapais ton adresse puis écrivais un petit mail pour te demander si tu étais là, si tu allais bien, si je t'avais fait quelque chose qui aurait pu provoquer cette absence de nouvelles. Une fois terminé, j'envoyais le message. Mon coeur battait à une vitesse inimaginable, j'espérais une réponse de ta part de toutes les fibres de mon être. L'heure du repas arrivait, et j'étais en larme plus que jamais. Je ne ressentais plus la faim, je m'atablais pour faire plaisir à ma famille et me forçais à manger et sourire, pour n'éveiller aucun soupçon, mais au fond de moi je n'avais qu'un nom en tête, le tien. Aussitôt mangé je retournais me scotcher à mon ordi. Je regardais si tu m'avais répondu, mais il n'en était rien. Les larmes recommençaient à couler sur mon visage, j'allais encore une fois devoir me coucher sans savoir ou tu étais. J'éteignais le PC, montais dans ma chambre et me jetais sur le lit en pleurant, serrant mon oreiller contre mon coeur comme s'il avait était une représentation de toi. Les heures passaient, je ne dormais toujours pas. Je n'avais pas réussi à trouver le sommeil depuis cinq jours. Je ne pensais qu'à toi. Je t'aimais plus que tout au monde et toi tu disparaissais comme ça, me laissant dans l'ignorance. Mais ce soir là je n'en pouvais plus, je devais faire un choix. Continuer à vivre dans ce mal d'amour qui finirais par me tuer, ou en finir sur le champ. C'est la deuxième solution qui triompha. Tout tremblant j'ouvrit un tiroir de ma commode, en sortit une lame puis me trancha les veines du poignet gauche. Comme cela ne me paraissait pas suffisant, je pris le bout pointu de la lame et l'enfonça de toutes mes forces dans mon coeur.
Désormais je ne ressentirais plus aucune souffrance, ma vie venait de s'achever. Je venais de me plonger dans un sommeil, celui d'ou personne ne reviens.
Le len demain, sur ma boîte e-mail, il y avait ceci :

"Salut mon Ange
Je suis étonné de tous tes e-mails, je m'étais absenté un mois pour un stage que je devais faire en Angleterre.
Je t'avais envoyé un long message pour te le dire, car je n'avais pas eu le temps de te téléphoner vu que mon départ avait été avencé.
Le mail n'a pas du arriver jusqu'à toi alors. Bon je suis de retour, ne t'inquiètes plus!
Je suis là maintenant. La semaine prochaine, je suis libre, je vais pouvoir venir te retrouver. Et d'ici deux mois, ça y est, c'est officiel, j'emménage dans la même ville que toi mon petit coeur!
J'en suis tellement heureux.
J'ai vu que tu avais éssayé de me téléphoner aussi. Malheureusement, mon portable ne fonctionnait pas en Angleterre. Je suis si triste de t'avoir rendu si inquiet par cette absence. Je viens d'éssayer de t'appeller là, mais ton portable doit être éteind, c'était le répondeur.
Bon ça ne fait rien, j'entendrais ta douce voix demain!
J'espère que tu fais de beaux rêves mon amour!

Allé je te laisse mon Ange!
A demain, bisous, je t'aime tellement!!!"

Une semaine plus tard, tu frappais à la porte de chez mes parents. Quand ma mère t'annonça la nouvelle, tu t'enffuis les yeux figés et la gorge nouée.
Tu marchas longuement, jusqu'à l'épuisement, au milieu de ce gigantesque pont qui traverssait la rivière. Appuyait contre la barrière, tu pleurais et tes larmes tombaient dans l'eau.
Puis tu eu cette étrange impression d'apercevoir mon visage dans les mouvements des petites vagues. Une joie s'empara de ton corps, et furtivement tu t'élanças dans la rivière, tu ne pus résister à la pression de cette hauteur. Ton coeur cessa sa course folle.
Et au bout de ce tunnel de lumière, j'étais là, je t'attendais les bras ouvert!

[Beautiful Disgrace]

C'est superbe et tragique ... j'ignore si c'est vécu mais là encore il y a une drôle de coincidence dont je te parlerai par MP :wink:
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Meurtres-moi, je n'aime plus personne car ne connais que toi...

[HaNsEl]

C'est pas du vécu du tout.
C'est vraiment une fiction et l'autre texte aussi.