quelques bafouille

[territio]

La mort ,le vieux et l oubli


Mon monde est si petit.
Je regarde le téléphone,jamais il ne sonne.
Sur mes mains sont apparues des taches pour annoncer ta venue.
Mes os poreux cassent au moindre coup,
Ma peau est fine et presque translucide.
Un soir je suis allé me coucher ,pour ne jamais me réveillais.
Quelques pleurs très vite passés,
Un enterrement bâclé,
Me voila déjà enterré.
Sur ma pierre grise les siècle sont passés,
Laissant derrière eux un amas de verdure,
Scellant ainsi définitivement mon oubli!






métal fatal



Un gout de métal dans ma bouche,
Un chien qui ce lève,
Un coup de tonnerre à mes oreilles.
Le mur immaculé derrière moi est rouge mouchetait de gris blanc maintenant.
Ma tête ce renverse, de mes lèvre entre ouverte sort de la fumer.
Ma main droite, de ma jambe tombe sur le côté.
Du mur mes souvenirs glissent à terre accompagner d'une étrange onomatopée.
Du trou béant derrière ma face, à un éclat d'os reste accrocher mon plus ressent souvenir:
Un gout de métal dans ma bouche,
un chien qui ce lève,
un coup de tonnerre ............







Erreur funeste dans un funérarium



Mon corps est étroitement enfermé
Dans cette boite richement décorée
Une lumière jaune casse l'obscurité dans laquelle je m'étais éveillé.
Un effroi s'empare de moi, en voyant toutes ces parois recouverte d'un tissu endeuillé.
Les flammes montent jusqu'à mes cuisses sous ces caresses ma peau cloque,fume et fond.
Je bouge,je crie,je hurle à qui peut l'entendre:<<JE BRULE!>>
Voila que les flammes entrent du côté de ma tête et me lèchent le visage,
Me voici aveugle!
la chaleur devient insoutenable,sous son effet tout mon corps s'embrase.
Sous la chaleur mon sang bouillonne ,ma chair noircit et brule.
Je ne suis plus qu'un tas noirâtre aux membres tordus et le souffle d'une flamme fait tomber en poussière ce que jadis je fus.






La douleur



Douleur! Ma douce douleur assombrissant mes jours, broyant mon esprit.
Tes lacérations dans mes entrailles font couler sur le sol le sang de mon impure humanité.
Oh! douleur crispant mes doigts m'arrachant des lambeaux de cris et de chair je sens en toi cette vie que tu détruis!
T'es cris résonnent dans ma tête!
Me disant : <<Douleur , je suis la douleur , prie pour que je ne m'arrête point,car après moi , il n'y a rien.>>



Le dragon et ses légions nous disent...



Me voila dans le noir, couleur de ma nature.
Me voila parmi les miens tuant et torturant.
Vous nous détestez,
Vous nous insultez,
Vous qui nous appelez :démons
Vous qui vous dites bons.
Contre vous et vos idoles nous serons toujours là pour cracher sur vos symboles.
Nous serons toujours là,
Attendez-vous au pire
Car nous vous abattrons
Jusqu'à l'extermination
Que votre sang coule à flots
Que votre règne se finisse
Je veux que vos cris de douleur parviennent à mon oreille.
Suppliez,implorez, user vos dernière forces.
Amusez-moi de vos suppliques.
Je ne sais pas quand votre règne s'éteindra.
Mais je serais là et quand plus aucun de vous n'existera
Notre joie éclatera et nous pourrons enfin nous éteindre
Le sourire aux lèvres ,alangui sur vos os flétri.
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[miserere]

franchement la classe pour tes poeme,si un jour j arrive a ton niveaux je te communiquerai un des mien.car moi je fais dans le romantisme pour le moment
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Miserere Domine Inferno

[Raethorn]

C'est léger, croustillant, puis c'est parfois tellement vrai...

Je te félicite...Chapeau bas !
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Il y a toujours en nous de la lumière et des ténèbres....

moi j'ai choisi de ne pas choisir ^^

[territio]

Du fond de l'abime...

Délivrez moi de cette triste misère.
Entendez mes appels et voyez mon calvaire.

Pourquoi me regardez-vous sans rien faire?
Répondez, agissez!
Oseriez-vous me laisser m'enliser dans cet enfer?
Finirez-vous un jour par m'aider à sortir de cette fosse qui s'emplit de terre?
Ubuesque est cette scène, moi vous appelant,vous me regardant
Ne voyez-vous pas ma souffrance?
Désormais j'ai compris,le silence va se faire.
Inutile sont mes suppliques, car vous n'en avez rien à faire.
Souffrir en silence est de mise, la leçon est apprise.

Continuez à vivre,moi je me retire.
Lente est mon agonie, loin de vous je crie.
Avoir eu de l'espoir , là fut ma faute, la pire.
Maudire tout ces sourds ?A quoi bon?
Avalons cette liqueur à base de ciguë.
Voûté par la douleur du poison libérateur,
Imbécile que je suis ,du fond de mon angoisse je vous appelle encore.



Agoraphobie

Me voici parmi la foule aux visages anonymes.
Je baisse les yeux devant ce fauve polymorphe.
La bête, cette foule,épie tout mes gestes.
Attendant un faux pas pour fondre sur moi.
Me déchiqueter,me lacérer.
Me laissant ensanglanté,à terre,se riant de moi.
Je rampe vers quelques abrit,le plus proche,
Sous les lazzis et moqueries de cette entité multiple.
Dans mon coin sombre, les yeux fermé,
Je sens mes plaies béantes,d'où coule mon sang,sans vouloir s'arrêter.
Rassemblant mes forces,rasant les murs,paniqué de recevoir d'autre griffures.
J'arrive à ma maison ,je me précipite dans mon abri.
J'ouvre les yeux et découvre avec stupeur:aucune plaie
Aucun sang,sauf les marques de mes ongles dans la chair de ma main, dus à la crispation.
Mon esprit m'a encore joué un tour.
Ces pensées délètères,cauchemards de ma psychée.
Arrivant à me calmer dans ma sombre tannière,
Je réalise,comme à chaque fois,que cette créature,ce monstre sans visage m'a suivie et s'est fait un nid au fond de mon esprit.
Attendant,les griffes faites,que par ma stupidité je ressort de mon antre pour encore me lacérer.
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