Liberté quand tu nous tiens!

[Beautiful Disgrace]

On parle souvent de liberté, mais savons-nous ce que cela signifie vraiment ? Pour être libre faudrait-il ne pas avoir peur de la mort ? Pour être libre faudrait-il préférer nos idées à notre vie ? Pouvoir mourir pour nos idées ?
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Meurtres-moi, je n'aime plus personne car ne connais que toi...

[HaNsEl]

La mort ne m'a jamais fait peur. Même voir une personne mourir devant moi, ça n'me fait pas peur.
C'est moi qui ai fermé les yeux de ma grand mère, il y a juste un peut plus de 2 mois environ ... Et je suis toujours là (en même temps, devenir + fou que je ne le suis déjà ... c'est impossible, lol).

Mais suis je libre pour autant???
Non puisqu'il y a une foule de trucs obligatoires dans la vie, à commencer par devoir gagner du fric, payer ceci et cela, trainer ma carcasse même les jours ou je préfèrerais 1000 fois rester au lit pour toujours, etc ...

Tiens mon PC vient d'avoir un bug ... je n'suis même pas libre de l'utiliser sans qu'il m'énerve

[Valek]

Personne ne sait ce qu'est réellement la liberté. Il y a bien une définition mais c'est un peu long à résumer donc je vous laisse la "liberté" d'aller la chercher par vous même.
Donc je rectifie; on sait ce que c'est mais personne ne l'a jamais réellement connue.Elle nécessite une prise de conscience des êtres et une résignation de ceux qui y pensent.

En tous cas, la liberté totale n'existe pas (celle liée entièrement au désir humain).
Déjà tout homme nait avec ses liens à la socièté, ses parents. Il ne demeure pas libre dans toutes ses actions même dans la socièté la plus libérale. Bien souvent on considère que la liberté d'un individu s'arrête là où commence celle d'autrui.L'homme s'inscrit dans sa socièté par sa responsabilités vis à vis des autres .
Il ne reste plus qu'une solution; devenir ermite. Et encore là il demeure soumis à ses obligations d'être vivant. S'il veut vivre, nourriture oblige.
S'il s'en fiche d'être vivant ou mort, il peut du moins avoir la liberté de se laisser mourir (bien que encore aujourd'hui se laisser mourir est mal considéré , pur réflèxe de primate). Donc on en reviens à la peur de la mort.

Ah! La mort! Grande inconnue qui tient l'humanité en haleine depuis longtemps! L'homme en a juste peur parce que il ne sait pas ce qui advient de lui (toujours aussi modeste l'homme; comme si sa vie avait une importance ), c'est juste un manque de connaissance.
D'où les élécubrations de son esprit étroit( religion, croyance d'une vie après la mort,...).
Je vois pas pourquoi s'inquiéter de la mort; c'est bête d'avoir peur d'un truc dont on ignore tout. De toute façon, on ne peux s'y soustraire; autant la prendre du bon côté .
Je dirais que la non-peur de la mort ne joue pas forcément un rôle si important que cela dans la "liberté". Le fait de ne pas avoir peur ne fait pas de soi un homme plus libre, juste plus conscient de son état.

Donc là on a vu les préoccupations matérialistes de l'homme (bouffe , fric, comment s'y soustraire)
L'homme est par nature un être de pensée, de réflexion. On pourrait croire que dans notre petit esprit confortable, on est libre de penser ce que l'on veut. Désolé de vous décevoir, mais d'après les écrits de notre ami Sigmund F.,il existe en nous une part de notre esprit où nous n'avons pas accès VIP. Il s'agit de l'inconscient, vous savez là où on stocke les fameuses pulsions refoulées. Il existerait en nous une forme de censure qui classe les pensées en fonction de leur potentiel morale (du moins notre morale propre)Les plus innavouables , même pour nous, vont faire un tour dans le pays de l'inconcient. Le fait d'avoir une zone innacessibles fait de l'homme un être par essence pas totalement libre d'actions.

Donc autant abandonner l'idée d'être totalement libre. Mais où se cache donc la liberté qui croustille? (excusez moi , référence publicitaire )

J'aurai tendance à suivre l'idée de Beauty sur la liberté et les idées.
Rien ne donne autant à l'homme une impression de liberté de se battre pour ses idées et c'est là la plus grande désillusion parfois.
La liberté des idées est la plus grande de toute mais la plus dangeureuse; car deux personnes ayant des idées diffèrentes feront tout pour imposer celles-ci entraînant des conflits même si les 2 idées sont bonnes (retour de la modestie de l'homme).
Dans la vie , il est nécessaire d'avoir des idées et des opinions pour permettre à l'homme de se construire mais il est aussi nécessaire d'être en vie pour voir ses idées aplliquées sinon rien ne sert de vivre.
Mourir pour ses idées, cest un peu bête puisque on se bat et ne sait pas le résultat. C'est comme passer le bac sans savoir si on l'a ou pas .
D'ailleurs je trouve ridicule de se suicider pour une cause juste ou non. Par exemple, les kamikazes qui se font sauter dans les rues au nom d'une religion ne sont pas très malins. Déjà ils ne savent pas si ils ont tué des gens et en plus ne peuvent plus recommencer. Quel manque d'efficacité!

Donc je dirais, pour conclure,pour être libre; il faut vivre pour ses idées et avoir des idées pour vivre.
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Nous ne savons ce que nous réserve l'avenir; l'important est d'avoir compris son passé.

[AgentC]

Il est tard donc j'ai pas le courage de lire ton post en entier [et personne ne lira le mien] pour l'instant mais pour le début, la liberté n'a pas de définition universelle dans le sens où c'est une création. La liberté d'un point de vue "naturel", ça n'a aucun sens.
C'est un concept, une création de l'homme qui ne se réfère à rien, à de l'immatériel, de l'impalpable. Encore une fois, c'est une notion conceptuelle donc dont la définition n'est que postulat.
Or les postulats, on les pose comme on veut.

Tout ça pour dire que, c'est vrai que si l'on veut débattre des limites de la liberté, c'est difficile vu que les limites sont fluctuantes.
On est par exemple prisonnier de notre génotype, de notre condition biologique. C'est une limite à la liberté mais on en tient pas compte en général quand on discute de cette notion.

Le biologique enlevé, il reste le culturel. Et là encore, c'est pas simple. On est sujet à différentes sortes d'inconscients ou d'implicites.
Freud disait "Le moi n'est pas maître dans sa propre maison" pour, justement, l'inconscient.
L'homme est agit sans s'en rendre compte. En lui-même, de l'extérieur (le social qui va s'imposer à lui dans ses comportements pour faire simple).
De biologistes/cognitivistes comme Laborit, qui montre que tout un chacun est construit par les expériences (vous pouvez chercher des info sur l'info circulante et info structure si vous voulez comprendre) et que toute notre vie on ne fait que réagir avec une illusion de libre arbitre alors que tout est conditionné par le vécu, aux sociologues qui corroborent cela en montrant l'importance des processus d'apprentissage des normes et valeurs...

Bref, je vais très vite et simplifie tout mais le but est de dire que la liberté de se construire en tant qu'humain doit être relativisée, même en ermite ou que sais-je, nos actes sont toujours conditionnés par notre vécu qui lui-même ne dépend pas d'un quelconque libre-arbitre.

Exemple simplifié : A chaque acte fait, nous mettons en balance
-notre expérience émotionnelle (agréable/désagréable = biologique)
-notre expérience sociale (bien/mal = culturelle)
Sauf que tout ça n'est pas séparé en fait hein.

La liberté à la base même de l'individu, ça n'existe que peu (voir pas selon moi).
J'm'arrête là pour la liberté même si j'ai parlé que d'un aspect.

Quand à mourir pour ses idées, chacun fait ce qu'il veut. Encore une fois, c'est personnel tout ça. Tout dépend de ce qu'on investit et dans quoi.
Perso, je ne mourrais pas pour défendre mes idées ou une cause.
Je pourrais par contre éventuellement me tuer si j'estimais que mon quotidien ne me laisse pas la... liberté de faire des choses qui ont de l'intérêt à mes yeux.
Autrement dit, c'est le ressenti quotidien qui ferait que je me butterais, parce que je ne peux supporter de faire de la merde à longueur de temps, que ça me détruit. Pour le coup, j'ai, c'est sûr, des idées que j'ai trop bien intériorisées et sur lesquelles je n'ai plus forcément prise. Je ne mourrais pas pour elles mais à cause d'elles en réalité.

[Beautiful Disgrace]

@Agent C :
Mais qu'essekiraconte cet Agent C , pourquoi on lirait pas tes posts ?
Moi en tout cas je lis tes posts et quand il se fait tard je les lis en diagonale en attendant le lendemain et nac!
Tu vois par exemple là, je l'ai lu en diagonale et je vais aller préparer un filet mignon au lait de coco et 4 épices et pendant la digestion, je me referai la lecture Valek Agent C !
Au fait cher Agent C as-tu vu le film "Les amitiés maléfiques "du fils Bourdieu?
Et si oui je voulais savoir si tu avais aimé?


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Meurtres-moi, je n'aime plus personne car ne connais que toi...

[AgentC]

En même temps, j'l'ai relu mon post et il vaut pas vraiment la peine d'être lu.
J'ai aussi lu Valek.
Sinon, nope, pas vu le film du p'tit manu. J'suis pas trop films français à vrai dire. C'est un peu con dit comme ça vu qu'il n'y a pas d'unité du film français mais bon.

[Beautiful Disgrace]

Ben celui-là perso j'ai apprecié!
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[-Black-]

Libre ... c'est simplement pouvoir exausé produire la moindre de ses envies

[Raziel Yazoo]

La liberté, c'est d'un coté une utopie, de l'autre coté, le nom que je donne à la mort.
Nous sommes tous contraints par les besoins physiques de notre corps, nous ne pouvons nous y soustraire, ou du moins, difficilement.
La mort, c'est la libération de ces besoins qui nous lie au système communautaire.
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I can see, i can see, i'm gonna blind...

[SabryaVonKrakenhauer]

Déjà il y a deux manière d'étudier la liberté. La liberté en société où la liberté dans la solitude.